Les violences psychologiques, physiques ou sexuelles portent gravement atteinte à l’intégrité physique et psychique d’une personne. Ne restez pas seul(e) et parlez-en à quelqu’un.
La violence prend diverses formes sous le harcèlement moral et/ou les coups de personnes qui imposent un pouvoir sur l’autre.
Si les violences psychologiques sont plus souvent observées dans le cadre professionnel, les violences physiques sont malheureusement cachées au sein des couples ou des familles. Cessez d’accepter les coups, les relations sexuelles forcées, les phrases humiliantes ou une jalousie excessive…
Quelle que soit la forme qu’elle prend, la violence détruit et elle est inacceptable. L’Amour n’est pas la loi du plus fort…
En cas de violences, ne restez pas seul(e).
- Parlez à quelqu’un, un proche, un(e) ami(e) en qui vous avez confiance
- Cherchez des personnes et des associations prêtes à vous aider
- Consultez un psychologue
- Portez plainte au commissariat de police ou auprès du Procureur de la République
En cas de viol, appelez le 08 00 05 95 95 (appel gratuit).
En cas de violences conjugales, appelez le 01 40 33 80 60
Les associations comme AVEM (0810 09 86 09) ou http://www.sosfemmes.com vous apportent une aide précieuse car elles regroupent des spécialistes et des victimes.
Les violences au travail
Le harcèlement moral recouvre toute conduite abusive se manifestant par des paroles, des actes et des écrits destinés à porter atteinte à l’intégrité physique et psychique d’une personne. Ces violences psychologiques mettent en péril son emploi et/ou dégradent ses conditions de travail. Le but du harceleur est de porter atteinte à l’image que la personne a d’elle-même, de l’isoler et de la pousser à la faute. Cela peut aboutir à la dépression, à la démission, au suicide…
Le harceleur est soit un collègue, soit un supérieur hiérarchique. Dans un système qui fonctionne sur la loi du plus fort et du plus malin, les pervers sont rois. Quand la réussite est la principale valeur, l’honnêteté paraît faiblesse et la perversité prend un air de débrouillardise…
Que faire ? Lorsque l’on a la certitude de la réalité des mauvais traitements dont on est l’objet, il faut agir. En particulier, en cas d’échec de toute tentative d’explication directe avec son ou ses agresseurs.
- Le médecin du travail tenu au secret, peut être un recours
- Les syndicats ou l’inspecteur du travail vous renseignent sur vos droits
- Le psychologue peut vous aider à comprendre ce qui vous arrive et comment sortir de cette situation
Contrairement aux idées reçues, les harcelés ne sont pas des faibles. Bien souvent, ce sont des gens qui ont un petit quelque chose en plus. Les cibles privilégiées sont les femmes enceintes, les délégués syndicaux et les personnes de plus de 50 ans. Les femmes sont davantage harcelées dans un registre sexiste.